samedi 28 mars 2009

Un Cray dans une pizza-box, décidément on ne respecte plus rien.

Comme je me plais à dire à tout va : en micro-informatique, la virtualisation permet de faire plus avec moins. Ces jours-ci, votre ami DS a reçu deux nouveaux joujous à tester : 2 rack 19" 1 U avec les APIs CUDA qui vont bien. Jusque là, rien d'extraordinaire. Cependant, chacun de ces racks est capable de fournir la puissance faramineuse de 4TFlops, Un FLOP voulant dire Floating Point Operation per Second, et un téraFLOP mille milliards de ces opérations. Ce centre de calcul miniature permet à ma maison de rentrer dans le top 400 des plus puissants centre de calcul au monde. La dernière fois que j'ai touché un CRAY, vous savez ces supercalculateurs mythiques qui ont fait les beaux jours de films comme Jurassique Parc, et bien c'était un T3E délivrant 1TFlop il y a un peu plus de 10 ans. Pour info, le plus puissant calculateur français revendique aujourd'hui 207 TFlops. Alors quel est le secret ? Et bien les processeurs sont en fait 4 GPUs, oui de 'vulgaires' processeurs de cartes graphiques NVIDIA. Un Graphic Processor Unit contient 260 coeurs fonctionnant à 1,5Ghz. Chaque rack est interfacé à la machine qui le pilote au travers d'une carte PCI-X.... que l'on peut mettre dans une UC équipée d'un Hyperviseur nouvelle génération par exemple. En tout cas, ça ouvre de sacrés perspectives pour le cloud computing ! La conso ? Une misère, 800w ! Pour vous donner une idée de la puissance, en laissant tourner SETI@HOME une nuit sur la plateforme, j'ai réalisé autant de traitements que toute l'année dernière cumulée sur mon ATHLON x2 ... Imaginez ce que celà donnera quand on partagera la puissance de nos Playstations III via Internet !

Par contre, on pouvait se servir de certains CRAY pour s'assoir et prendre un café, il faudra que je suggère à NVIDA de fournir un tabouret avec son TESLA S1070.

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